BMW Série 7. Connaissez-vous ces versions sportives insolites ?

Natsu

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Alors que la nouvelle BMW Série 7 fait ses débuts, le constructeur bavarois propose une rétrospective sur trois modèles aussi musclés que méconnus développés à partir d’anciennes générations de sa grande berline.​

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BMW Classic retrace l'histoire de trois versions très sportives et méconnues de la Série 7.
Pour accompagner le lancement de la Série 7 de septième génération, le département Classic de BMW revient sur trois exemplaires aussi insolites que méconnus qui ont ponctué l’histoire de la grande berline, lancée en 1977. Celle-ci n’a pas échappé aux expérimentations de certains ingénieurs portés, comme de coutume chez BMW, par un attrait assumé pour les moteurs sportifs.

La limousine aux gènes de supercar​

La voiture qui ouvre le bal est une 745i type E23. Mais pas n’importe laquelle. Ce modèle ne fut produit qu’à 192 exemplaires, exclusivement pour le marché sud-africain, et il cache sous son capot un six-cylindres en ligne dérivé de celui de la supercar M1, encore plus puissant qu’à bord de cette dernière. Ce bloc nommé M88/3 développe 290 ch. La 745i sud-africaine est avec la M1 la seule BMW connue à avoir reçu des cache-moyeux Motorsport d’origine. Cet exemplaire particulier compte parmi les 14 équipés d’une boîte de vitesses manuelle et il a appartenu à Bernd Pischetsrieder, ancien P-DG de BMW qui siège aujourd’hui au conseil de surveillance de Mercedes.

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Cette 745i d'apparence sage cache… … un moteur dérivé de celui de la M1.

Une série 7 au cœur de M5​

La deuxième voiture présentée cache, elle aussi, bien son jeu. En apparence, il s’agit d’une simple 730i type E32, dont on remarque toutefois qu’elle est équipée de jantes de M5 type E34. Un autocollant sur son pare-brise indique qu’il s’agit d’un prototype. C'était la voiture de fonction de Paul Rosche, ingénieur hautement respecté pour avoir supervisé la création de certains moteurs réputés chez BMW. Toujours désireux de conduire une auto « spéciale », il avait fait équiper celle-ci d’un V8 de M5 3.8 réalésé à 3.9 pour développer 390 ch, soit 50 ch de plus que la M5 3.8. L’habitacle révèle nombre de détails inhabituels pour un prototype, tels que des badges BMW M, un téléphone embarqué et même un fax.

767, gros poisson à moteur V16​

La présentation se termine avec la Série 7 type E32 « Goldfish » (poisson doré), également surnommée 767. La génération E32 fut la première à recevoir un V12, sous la dénomination 750i. Mais Mercedes, l’éternel rival, mit aussi un V12 sous le capot de sa Classe S. Alors BMW voulut aller encore plus loin et conçut, à partir de deux V12, un moteur V16 pour sa limousine. Ce moteur 6.7 de 407 ch fut logé au chausse-pied sous le capot, à tel point que les deux radiateurs durent être déportés à l’arrière. Cela imposa l’installation de prises d’air protubérantes sur les ailes arrière et d’une grille d’extraction entre des feux dont une partie dut être sacrifiée… de même que le coffre. Cette mécanique permettait à la voiture d’atteindre 280 km/h. Sans surprise, sa commercialisation ne fut pas validée. Quant au surnom aquatique de l’auto, il lui vient de ses ouïes autant que de sa couleur brune, considérée comme un doré foncé chez BMW.

Source: L'argus
 
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